Le Rassemblement des citoyens et citoyennes de Montréal - RCM - 40 ans plus tard
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Pour témoigner

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Les témoignages peuvent prendre différentes formes : participation au forum ou des articles plus substantiels accompagnés de documents, de photos ou de vidéos.

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11 Messages

  • Une vilaine grippe m’empêche d’être avec vous aujourd’hui. J’en suis attristée. J’aimerais que mes salutations soient faites à Jean et à tout le monde que j’ai connu et apprécié durant mes 11 années passée au RCM. Cette époque de ma vie ravive de très beaux souvenirs et a contribué à me faire avancer à bien des niveaux. Jean en est pour beaucoup. Un leader qui constitue un modèle de rigueur, d’intégrité et de droiture comme il ne s’en fait plus.


  • Il y a parfois des rencontres qui marquent une vie. Avant que tu devienne M. le maire nos chemins se sont croisés par un heureux hasard. En 1971 à la Fédération des ACEF ( Association Coopérative d’Économie Familiale ) groupe de protection des consommateurs avec Pierre Marois, J.P Bélanger, Normand Brouillet, Normand Caron et d’autres. On a joué au hockey ensemble, bumer ensemble, été coloc sur la rue St-Hubert, copropriétaire du chalet de Val-Morin, avocats au Service juridique
    de la CSN. Comme maire tu as été un homme politique et non un politicien. Tu as toujours été fidèle a tes convictions ce qui est rare de nos jours.
    C’est un honneur et un privilège pour moi de pouvoir te saluer avec ton surnom de l’époque Johnny Golden


  • J’ai pas connu personnellement Jean Doré, même si j’ai donné plusieurs heures aux activités du RCM. La première fois ce fut à une réunion de la Ligue des droits et libertés, dans un local sur Plessis (je crois), suite au travail de sensibilisation de Jean-Claude Bernheim d’un organisme de défense des détenus, il n’avait pas encore été élu comme candidat du RCM à la mairie. Jean Doré c’est un homme de convictions, il mérite beaucoup de respect ; autant que Jean Béliveau c’est sûr !
    Au RCM, quant il faillait faire des mailings, accompagner des candidats de quartier, organiser des meetings populaires, j’ai surtout côtoyié ceux et celles avec qui il faisait équipe.
    L’idée de l’Hôtel de ville comme maison du citoyen, l’accueil de Nelson Mandela, et combien d’autres bonnes initiatives, merci Jean Doré de les avoir supportées.


  • Je ne pourrai pas être présente, lors de votre soirée, je suis maintenant citoyenne néerlandaise, mais je serai là en pensée.
    L’aventure politique du RCM fut exceptionelle dans l’histoire de Montréal, Jean Doré en tant que leader du RCM a su rassembler tous les progressistes montréalais et surtout créer des liens de solidarité entre anglophones et francophones. Je me souviendrai toujours qu’en 1985, comme directrice générale de Vélo Québec, à quatres jours du premier tour de l’ïle, le maire Drapeau n’avait toujours pas donné son accord pour l’émission d’un permis de circuler sur la voie publique, c’est Jean Doré et le RCM qui ont fait fléchir l’administration municipale.
    Avec Thérèse Daviault à partir de 1978, j’étais engagé comme militante au RCM pour plus tard en devenir une élue et en assumer la présidence, ce fut pour moi un honneur de partager les objectifs de grand parti. Et merci Monsieur le Maire pour toutes ces années d’engagement pour Montréal, et d’avoir été le premier maire de Montréal à reconnaître des droits égaux pour les LGBT.


  • Je vous remercie de l’invitation, mais je ne pourrai être présente pour des raisons de santé. Mes pensées seront avec vous le 14 décembre, en souvenir des moments vivifiants passés sous la bannière du Regroupement des citoyens et des citoyennes de Montréal, au bureau du maire, M. Jean Doré, au bureau de M. Michael Fainstat et au bureau de Mme Kathleen Verdon, de 1988 à 1992.

    J’ai une pensée particulière pour Mme Thérèse Daviau, aujourd’hui, 6 décembre, j’étais là en 1989, à prendre des notes au conseil municipal quand la tragédie a frappé 14 jeunes femmes dont sa "génie".

    J’ai appris plus avec le RCM qu’avec toutes les autres administration qui ont suivi.


  • Précurseurs, voilà le mot qui me vient en tête quand je me remémore ce Rassemblement des citoyens et citoyennes de Montréal (RCM) et Jean Doré.

    Précurseurs : de la démocratie à l’Hôtel de Ville de Montréal, de la présence des femmes en politique municipale, de la participation citoyenne, de l’importance (visionnaire) accordée à la responsabilité environnementale d’une ville.

    Merci à toi, Jean Doré, d’avoir cru en ces valeurs et de les avoir si bien portées tout le long de ton parcours politique.


  • Le maire de Montréal, Denis Coderre, a récemment annoncé son intention de demander l’autorisation de changer le nom de la plage du parc Jean-Drapeau pour la plage Jean-Doré, auprès de la Commission de toponymie du Québec. On ne peut que féliciter M. Coderre pour cette initiative et cette plage, déjà grandement connue sous ce nom, est l’un des accomplissements de M. Doré durant son mandat de maire de 1986 à 1994. Parmi les nombreuses réalisations attribuées à M. Doré, le nom de Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire de Montréal, est constamment soulevé, avec raison ! Il y a même un lien direct entre Pointe-à-Callière et la plage Doré.
    Le Musée, inauguré le 17 mai 1992 dans le cadre des célébrations soulignant le 350e anniversaire de Montréal, est construit sur le lieu même de la fondation de la ville de Montréal. Le site avait fait l’objet de nombreuses fouilles archéologiques entre 1980 et 1990 et les archéologues avaient mis au jour de nombreux vestiges architecturaux et des centaines de milliers de vestiges et d’objets témoignant de 6 siècles d’occupation sur ce lieu, dont le lieu de naissance de Montréal. On ne pouvait trouver un endroit plus symbolique pour célébrer le 350e anniversaire de Montréal. Sous l’initiative de Jean Doré, maire de Montréal, les gouvernements du Canada et du Québec ont alors décidé d’unir leurs efforts et d’investir dans un projet conjoint d’aménagement regroupant quatre sites désignés par Pointe-à-Callière, et fait en sorte que la nouvelle institution soit prête pour cet anniversaire important.

    De la pointe à Callière à l’île Notre-Dame

    Concevoir, construire et réaliser un nouveau musée est déjà une opération complexe en soi. Imaginez construire un musée au-dessus de vestiges archéologiques, uniques, irremplaçables et fragiles et qu’il faut conserver à tout prix pour les générations futures ! Pour ce faire, les sites archéologiques ont été entièrement recouverts de sable compact pour assurer une protection durant la construction. Et une fois les structures érigées au-dessus des vestiges, les archéologues ont repris truelles, balais et autres outils pour procéder à nouveau aux fouilles et dégager une fois de plus les vestiges protégés par le sable. Et tout le sable récupéré et sorti du Musée a été envoyé par camions à l’île Notre-Dame pour aménager la plage « Doré ». Un bel exemple de réutilisation et de recyclage.
    Mais il faut aussi reconnaître que Jean Doré a été parmi les premiers et les plus fervents promoteurs pour la réalisation de Pointe-à-Callière afin de conserver et de mettre en valeur le lieu de naissance de la Ville et de faire connaître et aimer l’histoire de Montréal. Cette réalisation a été le fruit d’un partenariat modèle, avec les équipes de la Ville et celles du gouvernement du Canada et du Québec pour mener à terme ce projet ambitieux et le livrer à temps.
    Et c’est avec beaucoup d’émotion et de fierté que le 17 mai 1992, Jean Doré, accompagné du premier ministre du Canada, l’Honorable Brian Mulroney, du premier ministre du Québec, Robert Bourassa, ainsi que de nombreux ministres et dignitaires français a inauguré ce nouveau musée, le seul grand musée d’archéologie au Canada devenu un attrait touristique incontournable pour Montréal, métropole culturelle. Conçu à l’époque pour accueillir 150 000 visiteurs, Pointe-à-Callière accueille aujourd’hui près de 400 000 visiteurs dont 100 000 jeunes.
    Grace à sa vision, son amour de Montréal, son sens de l’histoire et son leadership, Jean Doré a permis de conserver et de mettre en valeur le lieu de naissance de Montréal et les premières traces des habitants, mais également de léguer, avec ses partenaires, ce patrimoine pour les générations à venir.
    Le Musée souhaite réitérer à M. Doré ses sincères remerciements et une profonde gratitude pour son rôle dans la création du Musée. Ce cadeau offert aux Montréalais, aux Québécois et aux Canadiens continue d’évoluer et de susciter l’intérêt des visiteurs d’ici et d’ailleurs tout en offrant une visite unique et inoubliable du lieu de naissance de Montréal, là où tout a commencé pour la Ville.

    Francine Lelièvre.
    Fondatrice et directrice générale
    Pointe-à-Callière
    Musée d’archéologie et d’histoire de Montréal


  • merci Jean, pour ce réseau d’espaces verts sur l’île de Montréal et l’île Bizard dont tu as été le précurseur à son développement et son aménagement. Nous te devons beaucoup car tu as contribué à notre qualité de vie !


  • Monsieur le Maire, Le RCM a été pour moi une précieuse découverte. Entrée au service de la Ville de Montréal en février 1988, j’en ai gardé un excellent souvenir. Une phrase me revient toujours à l’esprit quand je pense à vous : Faire de Montréal une véritable entreprise de services aux citoyens. Pour moi, elle résume bien, entre autres, la philosophie du RCM et son humanité. Je n’ai jamais oublié, je l’ai citée souvent et je la cite encore, car je suis encore au service de la Ville. Ce fut un privilège de travailler avec vous, avec votre équipe pour les citoyens et citoyennes de Montréal. Ce furent mes plus enrichissantes années à la Ville. Je ne les oublierai jamais... Mes pensées sont avec vous. Je vous souhaite bon courage.
    Michèle Cloutier


  • De l’ACEF à la CSN et au RCM toujours la même intégrité la même vision le bien être des Autres était ta principale préoccupation,il serait temps de penser à toi "un peu" je t’envoie toute mon énergie positive


  • Lorsque j’ai été engagée en janvier 1990 pour remplacer Lily Robert au parti, je ne me doutais pas dans quelle aventure je m’embarquais. J’avais à peine 26 ans et je venais de perdre mon père et on me confiait le poste d’attachée aux communications pour le parti, mais aussi pour les 55 élu-e-s du RCM de l’époque. Je me suis vite sentie à ma place parmi l’équipe du RCM, une équipe accueillante, humaine et dont la vision correspondait tout à fait à mes valeurs fondamentales. J’ai rencontré là des femmes et des hommes de haut calibre qui m’ont fait aimer la politique et le fait de défendre des idées. J’adorais travailler avec les élu-e-s, les rencontrer chaque lundi après-midi lors du caucus, sentir que je contribuais à diffuser les bons coups de notre administration par mon écriture, que ce soit par l’envoi de communiqués (j’en ai passé du temps au télécopieur après les heures de bureau pour ne pas monopoliser l’appareil – il n’y avait pas de courriels dans ce temps-là !) ou encore par la création du bulletin, puis du journal interne du parti. L’article que j’ai rédigé sur les trois femmes à la tête du RCM, Léa Cousineau à la présidence du comité exécutif de la Ville de Montréal , Diane Barbeau à la présidence du caucus des élu-e-s du RCM et Louise Laviolette, à la présidence du parti, demeure encore aujourd’hui, une de mes grandes réalisations professionnelles.

    De Jean Doré, MON maire, comme je l’appelle depuis toujours, je n’ai que du bien à dire. C’est grâce à cet homme, à peine plus grand que moi physiquement, mais oh combien plus grand dans mon cœur, que je me suis dépassée pendant presque cinq ans au sein du parti. Je me souviens encore du panneau-balcon de Jean Doré que j’avais fièrement installé dans mon bureau après les élections de 1990. Lui et moi avons également survécu à quelques élections partielles au cours desquelles j’ai eu l’honneur de l’accompagner à quelques événements jusqu’à me faire prendre pour sa femme ! Et que dire de l’événement grandiose qui restera jamais marqué dans mon esprit alors qu’un troupeau de journalistes nous suivaient le maire et moi à l’annonce de sa candidature aux élections de 1994. Ce fut un moment presque mythique !

    C’est vrai que c’est un sentiment de fierté qui nous habite quand on pense avec nostalgie à nos années au RCM et Jean Doré à la tête de l’équipe de femmes et d’hommes qu’il avait réunis pour mener la destinée de cette belle et grande ville qu’est Montréal y est pour beaucoup. Merci Monsieur le Maire !


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