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Les messages qui suivent ont été enregistrés au moment de l’événement 40e anniversaire du RCM et hommage à Jean Doré en décembre 2014 et avant son décès le 15 juin 2015.
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21 Messages
Partager des messages à Jean Doré, Chantal Knight | 15 juin 2015 - 19:19 1
Merci et reposez en paix !
De quelques réalisations... et de la manière , Jacinthe Tremblay | 9 décembre 2014 - 10:37 2
J’aurais tellement aimé être parmi vous le 14 décembre mais avec les Fêtes qui approchent, les vols aller-retour Montréal-St.John’s, où j’habite maintenant, coûtent plus cher que deux semaines en tout inclus à Cuba. Je serai donc à Montréal quelques jours plus tard, trop tard.
J’aurais aimé être parmi vous pour prendre un bain collectif de souvenirs du bon vieux temps de nos années à l’hôtel de ville.
J’aurais aussi aimé être parmi vous pour ajouter à la liste des legs des années Doré quelques réalisations pour lesquelles le RCM – et son leader au premier chef – n’ont pas eu la reconnaissance qu’ils méritent.
Je pense, entre autres, à ces studios du Cirque du Soleil dans la carrière Miron ; au Stade de tennis autrefois appelé, simplement, Jarry ; à l’École de technologie supérieure ; au marché Maisonneuve ; au Negro Community Center, etc…
Tous ces projets auraient été impossibles – ou certainement retardés -, sans la victoire des municipalités pour convaincre les gouvernements du Canada et des provinces de financer le renouvellement des infrastructures municipales et certains projets dits, à raison, « structurants ».
Et cette victoire, elle doit énormément au rôle joué par Jean Doré dans le monde municipal régional, québécois et canadien, entre 1986 et 1994. Au rôle et je dirais aussi et surtout, à la manière : documenter, plaider, débattre avec respect, créer des alliances et garder le cap, avec patience, fermeté et détermination.
Cette manière a aussi été celle du RCM à la défunte Communauté urbaine de Montréal. Elle a donné, entre autres, plusieurs nouveaux parcs régionaux, un budget un peu plus décent au Conseil des arts et elle a évité des hausses drastiques des tarifs de la STCUM.
Il est évident aussi que la verve et l’intelligence de Jean Doré ont rendu de fiers services à Montréal dans ces dossiers où il fallait la défendre envers et contre, parfois, des gens qui se prétendaient des alliés. Ça, ce n’est un secret pour personne.
Mais ce qui est moins connu, c’est peut-être certains aspects de la « manière » Jean Doré de s’échapper, parfois, du tourbillon infernal de son « agenda ». Je vous laisserai donc sur une anecdote jusqu’ici gardée secrète qui témoigne de ce caractère un peu délinquant dont j’ai été parfois complice.
En 1989, les Flames et le Canadien étaient en finale de la Coupe Stanley et le maire de Calgary et Jean avaient fait le pari que le maire de l’équipe perdante porterait le chandail de l’équipe gagnante au congrès de la Fédération canadienne des municipalités qui se tenait à Vancouver. Montréal a perdu… Le Globe and Mail avait dépêché un photographe pour immortaliser l’humiliation. Il est venu faire le pied de grue devant la porte d’une réunion à laquelle Jean devait participer. J’étais chargée de lui « livrer » les deux maires à la sortie de la réunion. Je ne me souviens plus du mensonge que j’ai inventé pour qu’il se pousse. Il le fallait puisque Jean avait fait réunion buissonnière pour aller visiter Vancouver à vélo avec John Gardiner.
Visiter n’est sans doute pas le bon mot. Jean allait observer, à Vancouver, ce qui pourrait rendre Montréal meilleure. Comme il le faisait toujours dans ses déplacements dans d’autres villes.
Merci encore pour ces années de bourlingue pour Montréal. Merci aussi pour la confiance. Merci pour le respect et la sensibilité.
Et pour la suite, la sérénité
Jacinthe Tremblay
Le prédicateur, Jacques Mondou | 1er décembre 2014 - 13:59 3
Bonjour Jean. Long Way ago. Il y a un bail.... Nous avons tous viellis et avons tous à nos âges nos problèmes de santé, moi c’est la diabète. Après 40 ans il n’y a plus de garantie... un peu comme une voiture après 4 ans, mais rassure-toi je roule encore avec une voiture 1992, alors peut-être que.... J’ai appris avec stupéfaction ta maladie mais s’il y a quelqu’un qui puisse faire « the best » avec ça et bien c’est bien toi. En 1986 nous nous sommes tous regroupés derrière toi, nous y sommes toujours. Outre nos idéologies particulières nous nous lançions en politique convaincu que notre leader était l’homme de la situation. Ce fut le cas ! Nous avons beaucoup apris avec toi du moins pour ceux qui n’avait pas une grosse expérience politique. Ta détermination était marquante et qu’elle assurance dans le verbe.... Ton parfait bilinguisme était impressionnant et témoignait d’un talent oratoire hors du commun. Comme tu sais très bien pour être convainquant fallait être convaincu et tu l’étais. L’homme que tu es demeurera et perdurera et ton rassemblement d’hommes et de femmes demeurera toujours derrière toi ,même au-delà.
A la prochaine, Jean
Avec Égards,
Me Jacques Mondou ,ex-conseiller municipal RCM de Saint Édouard
Partager des messages à Jean Doré, Dominique Boisvert | 11 novembre 2014 - 16:18 4
Bonjour Jean,
La nouvelle de ton cancer a été tout un choc ! Et quelques semaines plus tard, deux semaines après avoir fêté ses 40 ans, mon fils aîné, Martin, apprenait à son tour qu’il avait une tumeur au cerveau grosse comme une clémentine. Opéré une semaine plus tard, sa tumeur n’est apparemment pas cancéreuse, bien qu’il devra subir des traitements de radiothérapie par mesure de précaution, qu’il mettra apparemment des mois à retrouver (possiblement) une vision normale et que son avenir au Cirque est très probablement durablement compromis.
Je ressens donc un peu mieux, par expérience, ce que tes proches peuvent vivre devant l’échéance brutale. Je te souhaite de vivre cette période essentielle avec autant de sérénité et d’amour qu’il t’est possible de donner et de recevoir, au milieu de ceux et celles qui te sont chers.
Nos routes s’étaient croisées, d’abord au "comité sur la sécurité nationale" de la Ligue des droits et libertés, en 1977-1978, puis dans les expériences de copropriétés indivises sur la rue Marquette au début des années 80, et enfin dans l’aventure du RCM. Puis, chacun a pris sa route et nous ne nous sommes plus croisés, sinon quand je te voyais occasionnellement à la télévision.
Malgré leur distance dans le temps, nos expériences et engagements communs ont été pour moi des moments importants et tu en faisais partie, avec Christiane. Je ne saurais trop t’en remercier.
En ce moment essentiel de ton parcours terrestre, ce ne sont pas tant tes réalisations politiques avec le RCM ou comme maire de Montréal, ni même tes autres réalisations professionnelles ou militantes que je veux célébrer. Je veux plutôt t’assurer, comme être humain unique et singulier, de toute ma solidarité et de mon amitié. Mon propre cheminement m’a amené à privilégier, de plus en plus, les questions de sens. Et l’aventure humaine demeure pour moi un mystère fascinant, dont le sens peut être vécu chaque jour davantage dans l’amour.
Je te souhaite des jours de paix, d’abandon et de bonheur dans l’amour des tiens. Et, je l’espère, une forme de plénitude dans ce qui prolonge la vie terrestre.
Merci Jean ! Et bon voyage...
Dominique
Scotstown
11 novembre 2014
P.S. : Salutations à Christiane.
Cher Jean Doré, Hubert France | 30 octobre 2014 - 13:11 5
C’est avec consternation et beaucoup de tristesse que j’ai appris récemment cette terrible nouvelle de la maladie qui vous frappe maintenant.
Pour avoir perdu mon conjoint, que j’avais connu au RCM en décembre 1974 et qui est décédé à l’automne dernier dans des circonstances analogues, je suis à même de bien comprendre ce que vous et les vôtres pouvez vivre maintenant.
Je garde de vous le souvenir d’un homme énergique, attachant, accueillant et qui était surtout porteur d’une véritable vision et d’un réel projet pour améliorer la vie démocratique de Montréal.
Et malgré la fin difficile de cette histoire trop courte du RCM et de la défaite crève-coeur d’Équipe-Montréal par la suite, ces expériences furent néanmoins pour moi des occasions privilégiées de tisser des liens avec des personnes extraordinaires et d’inventer avec elles des pratiques urbaines nouvelles autour d’enjeux qui nous tenaient tous et toutes à cœur.
Merci et ma pensée vous accompagne.
Mon ami Jean, Richard Brunelle | 28 octobre 2014 - 11:15 6
Cher Jean,
Le mois dernier, en apprenant la nouvelle de ton état de santé, j’ai eu un choc, comme beaucoup d’entre nous. Et je me suis rappelé tout ce que je te devais. Mais surtout, je me suis rappelé tout ce que Montréal te devait.
On se souvient de Jean Doré le visionnaire. Ton livre, publié à la veille des élections de 1986, esquissait déjà les grandes lignes de l’immense entreprise de rénovation que tu souhaitais pour Montréal ; il a guidé ton action et celle du RCM. On a aussi rappelé ta volonté de renouveler la démocratie municipale. Les nombreuses initiatives prises à l’époque en vue de donner la parole aux citoyens dans la gestion de leur ville ont contribué à entamer le modèle élitiste qui prévalait jusqu’alors dans la vie municipale.
Il faut également se souvenir de toi comme d’un grand bâtisseur. Les initiatives réalisées sous tes deux mandats auront contribué à façonner la ville telle qu’on la connaît, à la préparer pour le nouveau siècle. Elles sont très nombreuses, tes réalisations. Certaines spectaculaires, comme la renaissance du Vieux-Montréal, du Vieux-Port et de ce qu’on appelait à l’époque le Parc des Îles, la création de nouveaux équipements culturels ou muséologiques, la restauration du mont Royal et celle de très nombreux parcs, la plantation de dizaines de milliers d’arbres le long des rues de nos quartiers anciens. D’autres moins, mais combien importantes pour les citoyens et pour la vitalité de notre ville, comme la consolidation du transport en commun ou encore la modernisation de l’appareil administratif. Ces initiatives ne relevaient pas toutes de la ville ; certaines émanaient des gouvernements supérieurs ou du secteur privé. Mais elles portaient ton empreinte ; dans tous les cas, tu as contribué à leur réalisation en mobilisant les bonnes volontés et en plaidant pour Montréal. Car, ne l’oublions pas, à côté du bâtisseur, il y avait aussi le redoutable lobbyiste, l’infatigable ambassadeur de notre ville.
Mais avant tout, ce que je retiens de toi, c’est le social-démocrate. Autant tu étais convaincu qu’il fallait développer Montréal, autant il importait, selon toi, que ce développement ne laisse personne au bord de la route. Rappelons-nous par exemple les efforts énormes en vue d’améliorer de multiples façons le logement à Montréal, principalement pour nos concitoyens à revenu modeste. À ma connaissance, l’ampleur de ces efforts, après les années de vaches maigres de l’administration précédente, n’a pas été égalée depuis.
La mesure exacte de l’héritage que tu as laissé, en tant que maire et en tant que leader du RCM, reste à faire. Une chose est certaine cependant : cet héritage est énorme. Combien de fois, en parcourant cette ville que tu aimes tant, avons-nous constaté des réalisations qui remontent à l’époque où tu étais maire. Pour ces raisons et pour plusieurs autres, je suis fier d’avoir fait partie de cette grande équipe du RCM dont tu étais le pilote, et d’avoir contribué à certaines de ses réalisations. Et je suis certain que tu sauras affronter la maladie avec ce courage dont tu fais preuve depuis toujours.
Richard Brunelle
Conseiller du district 9 de st-michel, frank venneri | 25 octobre 2014 - 19:54 7
Bonjour, Jean c’est avec fierte que j’ai pu representer les citoyens des st-michel aux sein de l’equipe di RCM en 1986, avec nous Montréal a connu une evolution democratique, que personne, l’aurait immaginer, dommage que les administrations suvantes, non pas voulue aprendre, que servir les citoyens est raison premiere d’un elu.
Toi en tant que Marie de la metropole tu nous a demontrer que etre aux services des citoyens est primordial, mes beaux souvenir aux pres de l’equipe resterons gravee pour toujours dans mon coeur.
Quelle aventure..., Luc Doray | 24 octobre 2014 - 22:37 8
... que celle du RCM. J’y étais dès le début au congrès de fondation en 74 tout comme toi qui siègera sur le tout premier exécutif du parti présidé par Léa. J’ai eu par la suite le grand honneur de participer aux "manœuvres" pour te convaincre de te présenter à la mairie pour le parti en 82 à une époque où le RCM n’en menait pas large comme on dit et qu’il se disputait la scène avec le GAM. Mais c’est surtout comme fonctionnaire que j’ai eu le plaisir de te connaître mieux. Tu savais insuffler une vision très cohérente de l’action de la Ville, notamment dans le secteurs dans lequel je travaillais alors, celui des affaires internationales. On sentait que, sous ta gouverne, il y avait un plan, une vision , qu’on savait où on allait : les conférences de maires., le Sommet de la terre à Rio, toutes nos actions se tenaient et avaient un sens, un sens que tu inspirais. Cependant, ce que je retiens le plus c’est ta grande gentillesse, ton humanité, tes qualités personnelles que j’ai pu constater au fil des nombreuses missions où j’ai eu le grand privilège et le plaisir de t’accompagner. Quelle chance j’ai eu de te connaître Jean, tu es un être d’exception et a été un maire exceptionnel Cela mérite d’être dit
Un grand maire, Bruno Collin | 23 octobre 2014 - 19:25 9
Vous avez été de loin le meilleur maire de Montréal que j’aie connu. Nous vous devons notamment les grandes orientations d’aménagement et d’urbanisme qui guident encore aujourd’hui le développement urbain de la métropole, ce dont vous pouvez être fier.
Un grand merci.
Bruno Collin
Vous n’aviez pas peur des grands mots, pour comprendre les grands maux, Collin Mayrand | 23 octobre 2014 - 11:44 10
J’étais à l’université quand j’ai débuté mon implication avant le second mandat du RCM. Je me disais qu’il y avait des choses plus importantes que le débat constitutionnel. Vous aviez mobilisé très large pour l’intérêt de Montréal, ça m’impressionnait ! Ça m’impressionne encore plus aujourd’hui ! :)
J’ai déménagé dans le district de Bourbonnière et j’ai rencontré un conseiller qui était un délinquant avec la tête remplie de concept, cachée derrière une cravate. Mais le fait qu’il soit "gau-gauche" ne vous a pas empêché de le nommer à l’exécutif. J’avais bien aimé ça.
Je me nourrissais de tous ces études, plans, politiques, remplis de mots qui me rappelaient les grands auteurs en sociologie. Et j’avais un maire qui n’avait pas peur des grandes réflexions et des grands mots dans ses discours. J’aimais ça de voir que le leadership de notre rassemblement était plus intelligent et voyait plus loin que moi. J’apprenais ! Je trouve toujours drôle de voir chaque décade, un nouveau groupe qui réinvente à leur compte, "la mixité des fonctions, dans l’aménagement" ; "le Montréal Bleu" ; "l’aménagement des berges" ; "les voies réservées "...
J’aime les voir apprendre et j’apprécie d’avoir été à une bonne école. L’école des grands débats du RCM.
Je n’ai pas eu la chance de vous parler souvent, mais je vous écoutais. Il y a une fois, où vous m’avez menti. Vous aviez trouvé mon projet "nouveau, passionnant et innovant". J’ai réalisé plus tard que probablement 20 personnes vous avaient parlé d’un projet comme ça avant moi. J’avais apprécié la délicatesse ! Vous encouragiez mon apprentissage au lieu de m’éteindre. 25 ans plus tard, j’ai encore cette passion pour Montréal. Et je travaille à préparer la relève.
Plus qu’un grand Maire, vous avez été le germe de passions pour plusieurs générations de Montréalais.
Depuis les années sous votre leadership quand on me demande si je suis Québécois ou Canadien, je réponds que je suis Montréalais et surtout Rosemontois.
Merci, M. Doré, de m’avoir appris à aimer ma ville !
Un leader rassembleur, Lyse Brunet | 22 octobre 2014 - 12:00 11
Cher Jean,
Tu as été un visionnaire. 40 ans plus tard, les idées et les valeurs qui ont inspiré l’action du RCM font largement consensus.
Tu as été un leader rassembleur. Comme quoi la force d’un Projet peut nous rassembler au-delà de nos différences.
Tant de réalisations sous le RCM qui font aujourd’hui partie de l’ADN de Montréal... réalisations qui devront être mieux reconnues qu’elles ne l’ont été jusqu’à présent.
Merci Jean pour tout ce que tu as fait pour Montréal, merci pour ta passion et ton obstination malgré l’adversité. Comme d’autres, de t’avoir entendu à nouveau sur les ondes m’a réjouis, j’aime ton intégrité, ta fougue, ta capacité de décoder la complexité.
D’avoir passé 3 ans à vivre dans la frénésie de ton Cabinet, aux côtés de Léa, m’a fait plonger au coeur des enjeux montréalais. J’y ai acquis une compréhension profonde qui m’a servi et me sert encore dans ce que j’entreprends. Pour cela aussi, merci.
Sois fier de ce que tu as accompli. Montréal t’en doit une !
Lyse Brunet
1986 : J’avais 20 ans je débarquais à Montréal !, Richard Ryan, Conseiller de ville du district Mile End | 22 octobre 2014 - 09:17 12
Pour ma génération qui a eu la plus grande partie de son adolescence plongée dans la morosité politique des années post-référendaires de 1980, l’automne 1986 qui marque la fin de l’ère Drapeau à Montréal et l’arrivée d’un parti politique de gauche plus décentralisé et plus près des citoyens, était vraiment rafraichissant et porteur d’espoir.
Je me souviens de ce "grand soir" de 1986, je venais de débarquer à Montréal et à l’UQAM en Sc. Politiques, j’habitais à 2 coins de rue de l’université et du Palais du Commerce (site de la Grande Bibliothèque aujourd’hui), lieu où s’est tenu la soirée électorale du Rassemblement des citoyens de Montréal (RCM).
Pour un jeune comme moi à l’époque, l’euphorie ressentie dans cette salle remplie de partisans de longue date et de néophytes comme moi, devenait comme un moment de grand espoir de changements possibles et de démocratisation de Montréal.
Dans cette folle ambiance de victoire en attendant la montée sur scène, un à un, des nouveaux élus montréalais et de son nouveau maire, un homme d’un certain âge avec de grosses lunettes s’avance et m’aborde en me parlant de la fierté qu’il a de voir cette jeunesse à ses côtés pour célébrer ce grand moment pour Montréal.
Ce n’est que que par la suite de cette conversation que j’ai su que c’était Gaston Miron. J’avais 20 ans, j’étais jeune, pardonnez-moi...
Aujourd’hui je reconnais ce soir de novembre 1986, comme étant la naissance de mon intérêt à la politique montréalaise, une politique qui peut changer les choses quand elle est portée par un parti qui reste près des citoyens et quand elle a une vision progressiste adaptée à son époque.
Merci M.Doré, d’avoir été parmi ces premiers à fonder cet intérêt chez moi et ma génération.
Richard Ryan
Conseiller de Ville du district Mile End
Arrondissement Le Plateau Mont-Royal
à Jean Doré, jean-françois hallè | 22 octobre 2014 - 00:01 13
Merci d’avoir favorisé la démocratie quand vous le pouviez ! Merci !
Partager des messages à Jean Doré, Suzanne Lareau | 21 octobre 2014 - 22:23 14
Bonjour Jean,
J’étais jeune militante du RCM lorsque qu’en 1986 toi et toute la bande du RCM m’avez fait vivre ma première expérience politique marquante. Il y avait eu 1982 et 1984 mais le rêve de voir gagner un parti avec qui on partage ses idéaux, c’était tous simplement enlevant ! À l’automne dernier lorsque tu a repris du service à la SRC pour commenter les élections municipales de Montréal, je me suis rappelé ta lucidité, ta vivacité et ton sens politique. À ce moment là, je me suis rendu compte que tu nous manquais...
Merci de m’avoir faire vivre des années d’engagement politique inégalées depuis.
Suzanne
Partager des messages à Jean Doré, claudine metcalfe | 21 octobre 2014 - 19:30 15
Cher Jean,
vous m’avez permis un envol en me faisant confiance !
A moi, alors jeune idéaliste mais à toute une communauté qui avait besoin d’un tremplin pour s’épanouir.
Vous m’avez tant guidé, montré la voie : la vraie vie, personnelle ou politique, est celle guidée par le coeur et l’écoute.
Quand je suis à l’angle Plessis/René-Lévesque je fait un petit sourire : coquin, vous m’aviez taquiné parce que je ´passais sur la jaune en vélo’, un samedi matin tôt... Un petit mot amusant qui décrivait votre caractère : attentif, alerte, drôle et sensible derrière le personnage grandiose !
Vous avez marqué Montréal, la politique et la démocratie.
Merci du fond du coeur pour tout !
XXX
Membre dur cm, monique comtois blanchet | 21 octobre 2014 - 17:00 16
Bonjour Jean,
je n’étais qu’une simple membre mais j’ai beaucoup aimé et apprécié le travail avec votre équipe et certains de vos conseillers tels que Diane barbeau, Ginette l’heureux et André Lavallée...toute cette période m’a amené à m’implique de plus en plus et finalement à travailler avec Louise Harel comme adjointe...
j’ai accompagné Louise et travaillé avec elle et votre équipe plusieurs dossiers entre autres les projets d’habitation coopérative que vous avez supporté et développé....merci pour votre apport à la vie de Montréal et de nos quartiers.
Le politicien d’équipe, Benoit Gignac | 21 octobre 2014 - 15:05 17
Parmi les politiciens que j’ai eu la chance de côtoyer, Jean Doré s’est avéré être le plus humain, le plus solidaire et le plus équilibré d’entre tous. Son leadership fut incomparable en ce sens qu’il en aura été un de consensus, d’écoute et de conviction.
Ce qui ne veut pas dire qu’il aura moins fait que d’autres. Ouvrir la ville aux citoyens, la mettre à jour, en faire une métropole sophistiquée, ne pas avoir peur de se mettre à dos ceux qui voulaient perpétuer une autre époque où tout était si « simple » et si « facile ». Que tous les matamores municipaux essaient d’en faire de même, juste pour voir !
Jean n’est pas un peureux. Je sais qu’il affronte présentement son ultime épreuve avec la droiture qui l’a toujours caractérisé.
Jean est un homme debout et fut un maire d’une grande importance pour une ville qui refusait de vivre au présent.
Salut Jin Door
Ben Guignak
Partager des messages à Jean Doré, Bruno-Serge Boucher | 21 octobre 2014 - 10:38 18
Bonjour Monsieur Doré,
Je me suis joint à vous lors de l’élection de 94, pour vous retrouver avec Équipe Montréal en 98. Quelle belle aventure qui m’a permis de découvrir et de connaître un politicien hors du commun, passionné par sa ville et ses gens.
Vous avez fait entrer Montréal dans l’ère moderne, et mis la démocratie et les citoyens au coeur de votre action politique. Vos legs sont nombreux et nous vous en sommes reconnaissant.
Reposez vous bien, vous l’avez bien mérité !
Bruno-Serge Boucher
Partager des messages à Jean Doré, Ginette | 17 octobre 2014 - 20:23 19
Mon cher Jean,
En replongeant 40 ans plus tard dans l’histoire du RCM et de celle de son administration, que tu as dirigée, nostalgie et fierté s’entremêlent dans un grand Merci .
Aussi une conviction qui ne se dément pas : le RCM aura légué aux montréalais et montréalaises une autre façon de voir la ville et de se voir dans la ville !
Sous ta gouverne émergent les conseils de quartiers, le Bureau de consultation Montréal, l’ouverture de l’Hôtel de Ville. La parole citoyenne trouve enfin des lieux pour s’exprimer, pour influencer.
Une volonté claire et ferme d’aménager la ville pour eux et avec eux a également pris forme, entre autres dans un premier plan d’urbanisme et dans des réalisations multiples allant des parcs de quartiers aux places publiques ; de la création d’un réseau cyclable au développement du transport en commun et de voies réservées ; de l’extension du réseau des maisons de la culture à la création de grandes œuvres identitaires comme le Biodôme, le Musée Pointe-à-Callière ; de l’accès au fleuve à l’aménagement d’une plage publique sur l’île Notre-Dame. Ceci pour faire rayonner Montréal dans toute son identité et permettre aux citoyens et citoyennes de Montréal de s’approprier leur ville et de la vivre de façon conviviale et fière.
Un projet de ville défini minitieusement avec les forces vives de Montréal, disions nous alors ; un maire visionnaire et passionné ; une équipe qui y croyait et qui travaillait à visière levée avec créativité et enthousiasme, s’appuyant sur l’intelligence de sa fonction publique et l’expertise de ses citoyens, telle fut la marque de commerce de l’administration Doré !
Bravo Jean et Merci. Ta contribution au développement de Montréal est immense bien qu’encore insuffisamment nommée, mais ça viendra j’en ai la conviction.
Je te redis tout le bonheur que je ressens encore aujourd’hui d’avoir été de ton équipe !
Ginette Thériault
Partager des messages à Jean Doré, Diane Barbeau | 17 octobre 2014 - 10:31 20
Bonjour Jean,
Il y a quelques temps, j’ai retrouvé sur Facebook Josée Desbiens qui travaillait au bureau du parti comme agente de communication. Elle et moi avons partagé nos commentaires à l’occasion de ta participation à Radio-Canada sur les dernières élections municipales. Nous étions toutes les deux d’accord pour dire qu’on étaient fières de notre Maire.
En pensant à toi et au RCM, c’est le mot fierté qui me revient. Fière d’avoir appartenu à une équipe extraordinaire d’hommes et de femmes progressistes, de leur temps et même parfois à l’avant-garde osant braver les tempêtes que nos réformes provoquaient, profondément convaincus de nos valeurs et fiers de nos appartenances.
Fière de toi pour nous représenter et défendre les intérêts de tous les citoyens et citoyennes auprès notamment des décideurs fédéraux et provinciaux. Fière de toi pour ta capacité à rassembler, à expliquer, à écouter, à innover. Fière de toi pour ta capacité de leadership dont Montréal avait bien besoin quand nous sommes arrivés à l’administration en 1986.
Je me souviens de quelque chose qui peut sembler anecdotique mais qui démontre bien l’état dans lequel était l’administration municipale à notre arrivée à l’hôtel de ville de Montréal. Dans la première année, tu te faisais un devoir de faire, les vendredis après-midi, le tour de tous les services municipaux. Au caucus du lundi suivant, tu nous racontais ce que tu avais vu et entendu. Je me souviens notamment de la fois où tu as raconté que les bibliothécaires cherchaient à localiser un livre et ce, en 1986, avec de petites fiches écrites à la main et classées dans de grands tiroirs de bois. Tu nous disais ta stupéfaction à l’idée qu’il y avait encore des gens qui dactylographiaient avec des machines manuelles. Tu étais déterminé à moderniser l’appareil municipal et nous étions tous d’accord à y investir ce qu’il fallait pour notamment l’implantation d’un réseau informatique, qui a pris, faut-il le dire, quelques années à se finaliser. Il fallait ce qu’il fallait ! Aujourd’hui personne ne pourrait imaginer travailler autrement, n’est-ce pas ?
J’étais fière d’appartenir à un parti social-démocrate qui a su allier développement économique et développement social. Comme tu disais souvent : " On peut mâcher de la gomme et marcher en même temps !" Et pour moi, je savais que je pouvais compter sur toi et mon administration pour aider les gens de mon quartier qui en avaient bavé et qui méritaient notre soutien. Grâce à nos politiques nous avons permis à des centaines de familles de se loger en coopératives d’habitation à des coûts de loyer abordables et adaptés à leurs besoins. C’était à l’époque une avancée importante qui contrastait avec les politiques de l’ancienne administration.
En terminant, je suis fière aujourd’hui de l’héritage du RCM et je suis heureuse de pouvoir contribuer à l’organisation des Retrouvailles 2014 du RCM. Nous avons un devoir de mémoire envers tous ceux et celles qui ont contribué de près ou de loin au projet de société démocratique, ouvert et participatif que le RCM a porté pendant 26 ans.
Diane Barbeau,
Conseillère municipale dans le district Hochelaga 1986-1994.
Fier d’avoir fait partie de ton équipe, Hubert Simard | 15 octobre 2014 - 12:37 21
Cher Jean,
Je pense à toi et le film des douze années les plus intenses de ma vie se déroule dans ma tête. Au moment de la prise du pouvoir en 86, je me souviens d’avoir marché dans le Vieux-Montréal et d’avoir pris la mesure de la tâche qui nous attendait.
Un hôtel-de-ville vétuste entouré de trois terrains de stationnement, l’annexe de l’ancien palais de justice avec son entrée principale condamnée et son dôme à la peinture écalée, trois immeubles barricadés suite à des incendies sur la rue Notre-Dame. Plus loin, sur la rue St-Jacques, toute une section d’immeubles partiellement démolis. La rue de la Commune abandonnée aux nids de poule, le site du Vieux-Port en friche avec vue sur les débris de l’Expo 67 d’où émergeait la magnifique sculpture de Calder. Un virage massif était nécessaire pour éviter que le Vieux Montréal ne devienne une plaie urbaine. Ce n’était qu’un chantier parmi d’autres.
À cette époque, tu m’as confié le mandat de présider le premier comité du conseil municipal sur le dossier des démolitions sauvages. C’était un de nos engagements électoraux les plus significatifs. Il a marqué un virage majeur dans la façon de concevoir l’urbanisme à Montréal.
Aujourd’hui, malgré les sacrifices et les aléas de la vie politique, je regarde le chemin parcouru et je ressens un sentiment de plénitude à l’idée d’avoir mis l’épaule à la roue du mouvement qui a porté le RCM au pouvoir et d’avoir donné le meilleur de moi-même.
Je suis convaincu que tu partages le même sentiment, pleinement mérité, d’avoir pris part à la création du RCM en 1974 puis, de nous avoir guidé dans la réalisation d’un programme résultant d’un travail démocratique exemplaire. Comme pilote de l’administration municipale de la métropole du Québec, tu as réussi le travail de modernisation et de recentrement sur les besoins des citoyens et des quartiers qui était à l’ordre du jour. C’est tout à ton honneur.
Je suis fier d’avoir fait partie de ton équipe.
Hubert Simard
Conseiller municipal 1982-1994